Collection Riviera
La Collection Riviera est une gamme inspirante de quatre parfums à la signature légère, rayonnante, rafraîchissante et captivante. Le charme intemporel de la Côte d’Azur est au cœur de la création de cette collection. Une région mythique qui a servi maintes fois d’inspiration aux artistes, aux écrivains et aux musiciens, et ce pendant des décennies. Somptueuses vues mer, eaux azurées, palette infinie de couleurs vives, paysages naturels variés et vestiges du glamour d’un certain âge d’or.
CHAPITRE 1 : RIVIERA DRIVE
La décapotable avalait les virages de cette route escarpée. En contrebas, la mer bleu azur contrastait avec le vert du tapis formé par cette masse imposante de pins parasol. Jackie, côté passager, avait noué négligemment son carré dans les cheveux. La vitesse accentuait les agressions de l’air chaud sur leurs visages hâlés. Soudain, la mer disparut au hasard d’un tournant et la voiture se perdit derrière les haies de quelques villas. On devinait çà et là de magnifiques jardins suspendus à la falaise par quelques espaces laissés par la végétation éparse.
La mer réapparut embellie dans son bleu intense. « Une toile de Klein », pensa-t-elle. On distinguait au loin le cap Martin, véritable éperon rocheux, plongeant dans cette baie magnifique. Le souffle léger en cet après-midi de juillet était chargé de douces notes de conifères et de plantes aromatiques. Ils auraient aimé que la voiture n’atteignît jamais sa destination : leur rêverie aurait pu continuer indéfiniment, tant cette route sinueuse de la corniche représentait une parenthèse enchantée sur la French Riviera.
CHAPiTre 2 : POMELO RIVIERA
Les persiennes ajourées laissaient filtrer une chaude lumière. Jackie poussa doucement les battants et se laissa inonder par la chaleur. D’abord aveuglée, elle entrouvrit alors peu à peu les paupières. Les effluves embaumés l’envahirent et finirent de la réveiller. Face à cette immensité azur, elle reconnut cette silhouette familière, le bateau de Sasha, lequel semblait flotter au-dessus de l’eau bercé par les rayons du soleil levant. Nul endroit au monde ne lui était jamais paru autant empli de sérénité et de douceur de vivre.
Elle décida alors de faire une promenade dans les jardins de la villa suspendue sur les contreforts de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Un livre à la main, elle erra un long moment entre les bergamotiers et les orangers, puis se dirigea vers la piscine. Un instant de contemplation s’offrait à elle. Elle posa son livre “Bonjour Tristesse” sur la table basse et s’étendit sur son transat. La chaleur écrasante se mêla à la brise marine et aux doux parfums des pamplemoussiers. Aussitôt lui revinrent en mémoire ces nombreux étés de vacances heureuses à la Villa Pomelo.
CHAPITRE 3 : Riviera lazuli
Le Riva apponta nonchalamment comme imprégné lui aussi par la torpeur méditerranéenne de ce bel après-midi. Les invités arrivèrent peu à peu, parées pour elles d’un bandeau vichy dans les cheveux et protégées derrière de larges lunettes de soleil pour échapper à ce soleil de plomb. Nous avions décidé de passer cette fin de journée ensoleillée à croiser au large du cap d’Antibes. Le bateau s’y immobilisa bientôt. Sasha hésita entre la fraîcheur d’une citronnade et le besoin qu’il ressentait de se jeter aussitôt par-dessus bord et d’embrasser de son corps cette immensité Lazuli.
La fraicheur le saisit et son corps flottant semblait comme suspendu, hésitant entre le ciel et les profondeurs marines. De retour à bord du bateau, il s’allongea sur le pont, ferma les yeux et se laissa bercer par ces effluves marines mêlées à celles du bois de teck. Ce moment sembla durer des heures. Une brise légère le fit frissonner un court instant mais la douce caresse du soleil déclinant le réchauffa cependant. Une merveilleuse fin d’après-midi de Juillet sur la French Riviera.
CHAPiTre 4 : Riviera Sunrise
Le soleil pointait à peine sur les contreforts de Menton. Cette douce lumière naissante, venant du versant oriental des Alpes, éclairait le ciel de nuances orangées. Les montagnes environnantes, en contre-jour, semblaient comme découpées dans un taffetas de soie de couleur sombre. Jackie s’imprégnait du vert intense de cette nature généreuse, où les orangers, les branches chargées de fruits, formaient comme une multitude de touches de couleur d’un tableau néo-impressionniste. Jackie frotta, contre sa paume, la peau rugueuse, parsemée de cratères d’une belle orange sanguine. Elle devinait sa chair incandescente gorgée de jus.
Le parfum du fruit laissé sur sa peau raviva en son cœur des souvenirs qu’elle croyait enfouis à jamais. Apparut comme par magie, cette vision d’elle, encore enfant, dégustant un jus d’orange frais pressé avec cette pulpe savoureuse que lui offrait sa grand-mère à la terrasse du Negresco. Lui apparut également, le détail des ciselures du verre qui scintillaient aux rayons du soleil. Cette pluie d’étoiles filantes offrait à Jackie un spectacle qu’elle aurait pu contempler pendant des heures. Telle une gorgée de jus d’orange rafraichissant, la rosée du matin l’arracha à ses souvenirs. Par un matin ensoleillé de mars, un doux moment de rêverie nostalgique sur la French Riviera.